Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Vénus 2


Remontant dans son vaisseau, se défit de sa combinaison, la nettoya et la rangea dans son caisson. Il se réinstalla dans la cabine, sur son fauteuil fatigué, et prit quelques instants à regarder le paysage avant de rallumer les moteurs dans un grondement qui fit trembler tout le vaisseau.

Il décolla prestement, légèrement porté par l’atmosphère. Avant de pénétrer dans la couche nuageuse, il fit une courbe lui permettant de jeter un dernier regard sur la faune titanesque implantée sur Vénus.

La pluie acide vint frapper la vitre blindée, et le cockpit s’assombrit.

Ses instruments le guidaient facilement, parce que sa destination émettait un signal de position. Il ressortit au-dessus des nuages, et aperçut son objectif très facilement.

Un immense dirigeable stationnait, au ballon couvert de panneaux solaires. Et, derrière lui, quatre autres. Ils semblaient paître paresseusement la plaine nuageuse, mais ce n’était qu’une impression, car le tout allait à plusieurs centaines de kilomètres par heure, poussé par les vents violent de l’altitude.

Il se dirigea entre eux, vers le grand dôme habité porté par les ballons.


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