Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Taches d’encre


En s’installant à son bureau, il poussa une exclamation de surprise teintée de colère. Tout le bas de son manuscrit était trempé d’encre, faisant pleuvoir des gouttes lorsqu’il s’en saisit. Stupéfait, il chercha autour de lui ce qui avait bien pu causer cela, sans rien trouver. Il se résolut à vérifier les dégâts à l’intérieur.

Sur la dernière page, il trouva son personnage, dessiné à l’encre, assis et la tête dans les genoux. Toutes les secondes, une larme bleu profond lui échappait et coulait jusqu’au bas de la page, éclaboussant le papier. Il pleurait, car la fin du livre et de l’écriture arrivait, mais lui ne voulait pas mourir…


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