Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Le gang des trois bikeuses


Le gang des trois bikeuses, Fatima, Sara et Mía, âgées de cinq ans, quatre ans, et encore cinq ans, faisait régner la loi parmi leurs protégés – les enfants du quartier – et la terreur parmi leurs ennemis – les adultes du quartier, et globalement tout ce qui bougeait et n’était pas un enfant, et parfois également ce qui ne bougeait pas. Aujourd’hui encore, on raconte qu’un enfant en détresse, en regardant vers le ciel, pourra invoquer ces trois valkyries qui surgiront alors depuis les airs, juchées sur leurs tricycles pimpants aux sonnettes tintinnabulantes.


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