Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Le cœur de pierre


Il passa la porte et s’arrêta soudainement sur le seuil, surpris. Il se retrouvait dans une pièce obscure, au sol de terre battue, à peine éclairée à la bougie. Cette dernière était posée sur une table, devant cette table se trouvait une chaise, et sur cette chaise était assise une femme à l’air étrange. Mais plus étrange encore, elle tenait entre ses mains un cœur en pierre, et elle taillait dedans de petits éclats.

C’est alors qu’il se rendit compte qu’il avait dans la poitrine un trou de la même forme que ce cœur, et qu’à chaque coup qu’elle portait dessus, il tressaillait de douleur.


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