Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Fièvre d’écrire


Il reposa son stylo, et en ressentit un petit pincement au cœur. Il alla se coucher, accompagné par ce sentiment. Il fut heureux de recommencer à écrire le lendemain.


Il avait écrit de nombreuses choses, maintenant. Des livres, des chansons, des scénarios. Il ne s’arrêtait plus. Il ne pouvait plus s’arrêter, en fait. Quand il posait son stylo, une douleur le prenait au corps. Elle montait ensuite lentement, venait lui marteler le crâne et le poinçonner dans tout son corps.


Il n’avait plus donné de nouvelles depuis longtemps. On le retrouva chez lui à son bureau, métamorphosé. Il était devenu maigre, les cheveux longs. Il avait l’air hagard et, fiévreux, il tremblait de tout son corps. Il ne réagit pas aux bruits de leur arrivée. Il resta là, pleurant, son stylo à la main et le regard fixé sur la page blanche devant lui.


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