Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

D’une Déesse


La guerrière imposante, engoncée dans son armure, était agenouillée, la tête tournée vers le sol. Elle la releva lentement, et son regard suivit naturellement les marches devant elle, celles du temple, qui menaient ensuite à une estrade de marbre. Et dessus, deux poteaux montaient encore, et ils encadraient…

Sa Déesse, qui se dessinait dans la nuit étoilée. Elle était éloignée, dans les tréfonds de l’espace, mais si grande, imposante, dans des dimensions tellement inimaginables qu’elle occupait toute la place au-dessus du temps.

Elle la vit tendre le bras, sur le côté, et s’emparer d’un soleil d’une seule main. Alors, la divinité s’approcha d’elle. Mais elle ne grossit pas dans son champ de vision, car à chaque pas qu’elle faisait, elle se rétrécissait.

Lorsqu’elle descendit la dernière marche, elle faisait une taille humaine, et tenait dans sa main un soleil miniature, condensé.

Elle souffla dessus, et une vague de glace le recouvrit, le durcissant. Il retomba, froid et solide, dans sa paume. Elle se pencha et confia l’artéfact à sa fidèle servante.


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