Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Une voix pour le vent


Pour le punir, ils lui retirèrent sa voix, celle dont il s’était servi pour berner et charmer d’innombrables victimes. Ils le condamnèrent à l’exil, à marcher à jamais sur les routes. Et, pour le punir encore plus, ils confièrent sa voix au vent, qu’il l’utilise pour chanter où bon lui semblerait, et que lui n’en soit que triste témoin impuissant.


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