Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Un dernier message.


Avec un soupir, il reposa son stylo, puis il plia sa feuille de papier, une unique fois, en deux. Ensuite, il rajuste sa veste sur ses épaules.

Assis dans l’herbe, en légère pente, il regarda le ciel.

Il se laissa tomber en arrière, les bras en croix, la terre trembla avant de se fissurer, et il disparut engouffré.

Par-dessus, un couvert de tulipes fleurit avant de s’envoler, en traînée dans le ciel bleu. Ce serait son dernier message.


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