Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Montée des eaux


En traversant les milliers de mètres de cet océan, on arrive dans une eau de plus en plus obscure, puis totalement noire. Et, plus profond encore, écrasé par la pression, on peut noter un changement, comme si… Comme si une nouvelle lumière venait ramener un peu de bleu.

Et en descendant juste un peu plus, on peut l’apercevoir, brillant légèrement, allongé au fond du fond des abysses, le dieu endormi. Il est immobile, ne semble même pas respirer.

Le seul changement, irrégulier mais fréquent, trop fréquent, est une larme qui pointe sous sa paupière fermée et se détache avant de se dissoudre, contenant, chacune, l’âme d’un être qui vient de décéder.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *