Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Travail de sape


L’armée finit d’installer ses campements autour des fortifications adverses. Les guetteurs étaient en place, des murets de bois installés et prêts à être avancés, les machines de guerre montées. Ils attendirent le lever du soleil pour lancer l’assaut.

Les trébuchets, catapultes et mangonneaux rentrèrent en action les premiers, envoyant de lourdes pierres sur les murailles adverses. Peu après, les beffrois commencèrent à avancer pesamment, sous la riposte. Les archers les suivaient de près, et dès qu’ils furent à portée, commencèrent à décocher flèche après flèche. Le bélier s’avança également.

Mais tout ceci n’était qu’une diversion.

Pendant la nuit, un petit groupe avait profité de l’obscurité pour ramper jusqu’au mur d’enceinte. Entendant le fracas de la bataille, ils se relevèrent, et se mirent rapidement à leur travail de sape.

Ils sortirent pinceaux et peinture et s’attelèrent à la tâche. Ils entreprirent de dessiner biscuits, brioches, et pains d’épices par-dessus la pierre. Il leur fallut plusieurs heures pour atteindre un résultat satisfaisant sur une surface assez grande. Enfin, on finit par croire que le rempart était fait de biscuits et sucreries.

Alors, ils se mirent à croquer dedans, et mangèrent leur passage à travers la fortification.


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