Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Passage


Lui chuchotant doucement à l’oreille, il serrait sa rate tout contre lui. Amaigrie par l’âge, ouvrant difficilement les yeux, celle-ci tendit néanmoins les oreilles pour l’écouter. Elle resta allongée de tout son long dans le creux de ses bras. Lui s’endormit, assis sur son canapé.

Il ouvrit les yeux dans un paysage nuageux qu’il commençait à connaître. Il sourit à la rate alerte, le poil brillant et les yeux alertes, qu’il tenait dans les mains. Impatiente, elle s’agitait, alors il la lâcha. Vive, elle sauta au sol et s’arrêta, une patte avant encore en l’air, le nez et les oreilles tendues vers l’avant.

Et elle repartit, bondissant avec énergie, et lui la laissa partir, et maintenant il devait se réveiller.


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