Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Métro boulot


Comme tous les matins, Marcus se rendait au travail. Après s’être soigneusement habillé, il sortit de chez lui. Il alla rapidement à l’arrêt de métro, qui était fort heureusement juste à côté. Il y retrouva des « collègues de quai », des personnes qu’il y croisait tous les jours. Il consulta sa montre, et satisfait de voir qu’il était bien à l’heure, attendit patiemment.

Lui et ses « collègues » se tenaient au milieu de la clairière. À l’exception du poteau d’arrêt, indiquant les horaires de passage, on ne voyait étrangement aucune infrastructure. Ils étaient juste alignés là, fixant la terre meuble devant eux.

Terre qui se mit à trembler.

De gigantesques pattes griffues percèrent le sol, suivit d’un long museau gris. Enfin, une taupe géante sortit, de la terre s’écoulant encore sur ses flancs. Elle portait un grand harnais sur lequel différentes personnes attendaient déjà.

Marcus s’installa avec les autres, et attendit que l’animal replonge dans ses galeries.

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