Assis dans son fauteuil, sa tasse de thé à portée de main, il lisait son livre en toute tranquillité, depuis une heure ou deux. Il en était au milieu. Comme le jour précédent. Et celui d’avant. Et tous les jours, depuis trois mois.
Car il avait réussi à obtenir un livre sans fin, dont l’histoire se prolongeait au fil de sa lecture. Il était ainsi protégé contre la dépression de fin de cycle, il n’avait plus aucune inquiétude, plus de questionnement métaphysique sur ce qu’il devait lire après.
Et dire qu’il lui avait suffi de sacrifier divers enfants à quelque démon pour l’obtenir, il aurait dû le faire bien plus tôt.
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