Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Les guerriers littéraires


Lola s’abrita derrière son partenaire. C’était Arthur, qui maintenait devant lui son bouclier, un très grand livre sanglé sur son bras. Il serrait les dents sous le déluge de tirs qu’ils essuyaient. Elle s’écria :

– Je recharge !

Et elle inséra, avec deux claquements secs une nouvelle cartouche – encre bleu profond dans son arme. Elle s’arrêta un instant pour fermer les yeux et inspirer à fond.

Puis elle se dressa d’un bond en épaulant son stylo plume, et, hurlant à pleins poumons, elle vida son chargeur dans une salve meurtrière.


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