Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Les boutons d’or


Lorsque son fils lui ramena trois boutons d’or, chacun au bout de sa petite tige, il les conserva bien précieusement. Au village, il récupéra le meilleur tissu de lin qu’il pouvait trouver, et discrètement il passa du temps, le soir, à coudre dans un coin de leur masure. Lorsqu’enfin la fête de l’hiver arriva, il présenta son présent à son fils. Celui-ci put arriver à la fête, arborant fièrement une chemise rehaussée de trois délicats bouton d’or.


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