Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

L’autobiographie


Elle avait décidé qu’elle en avait assez. Alors elle s’installa devant sa machine à écrire, et commença à rédiger ses mémoires. Elle tapa frénétiquement, faisant cliqueter les touches. Elle commença à son enfance, puis déroula le fil.

Arrivée à l’adolescence, des rides apparurent au coin de ses yeux. À la vingtaine, ses cheveux se ternirent. À la trentaine, des mèches tombèrent. Puis de nouvelles ride parsemèrent son visage, et plus elle continuait d’écrire, plus elle vieillissait.

Sa vie la rattrapa ainsi jusqu’à ce que ses yeux se voilent et ses doigts se raidissent et qu’elle doive lutter pour réussir à écrire. Dans un soupir, elle posa le point final.


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