Tout le monde le sait – du moins chez les concernés, un fantôme garde une prise d’autant plus forte sur le monde réel que les vivants pensent ou se souviennent de lui.
C’est ce qui expliquait que Mathilde, frustrée, range sa librairie pour la troisième fois de la journée – le local étant hanté par le spectre d’un ancien auteur qui n’avait de cesse, à la période de Noël, de remettre son livre en devanture et de griffonner de faux mots de la libraire pour en vanter les soi-disant qualités.
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