Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Au milieu


Les deux camps s’affrontaient du regard, de chaque côté du champ. Les armées s’étendaient à perte de vue. Elles chargèrent, courant à toute allure l’une vers l’autre.

Lui se tenait au milieu, pile au centre. Il était complètement désarmé. Les bras étendus de chaque côté de son corps, s’interposant. Il les regarda avancer.

Il vit de la colère dans leurs yeux. Mais surtout, il voyait de la peur sur les visages de toutes ces personnes qui s’accrochaient à leurs piques et à leurs fourches. Parce que personne ne voulait être là, au milieu des cris et du fracas, du sang et des hurlements, des morts à venir.

Lui non plus ne voulait être là. Il voulait juste dire stop à cette folie.

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