Bon, bon, bon.

Hmm.

Bon. Voilà, hein.

Il y a un an, jour pour jour, j’écrivais ma première saynète. L’objectif était simple (à dire) : écrire tous les jours. Une idée, potentiellement à la con, tous les jours. Tant que j’écris. On commence par écrire une fois. Après, on se dit, allez, trois jours, c’est pas mal. Puis on vise une semaine. Puis deux.

Mais bien sûr, le but, dès le départ, était évidemment de réussir à faire un an. Mais je ne le disais pas, à personne et surtout pas à moi-même, parce que je ne voulais pas me mettre de pression, et que j’avais trop peur de ne pas tenir.

Il y a eu des moments, surtout passé les 6 premiers mois, où ça a été très long. Pas d’idées pendant plusieurs jours, voire des semaines entières. Et j’attendais la fin avec impatience.

Maintenant qu’elle est là, moi qui pensais être si fier, je me sens bizarrement vide.

Est-ce que je devrais continuer ? Est-ce que je dois tenter autre chose, quitte à perdre ce que j’ai réussi à tenir pendant un an ?

Eh bien on verra, parce que non, effectivement, je ne vais pas continuer. Je vais peut-être en refaire, de temps en temps, quand j’aurai des idées qui me viendront, mais sinon je vais passer à autre chose.

J’ai quelques idées et projets en tête, notamment retravailler les saynètes que je préfère. Mais pour l’instant, je pense prendre deux semaines pour corriger mes saynètes avant d’écrire quelque chose d’autre – il y a un paquet de fautes, quand même.

J’espère que j’aurai bientôt d’autres choses à montrer !