Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Poisson-phare


Le navire était complètement perdu dans la brume, la vigie désorientée, la boussole inutile. La capitaine était désespérée, alors, quand on lui signala un phare, elle voulut y croire. Elle ordonna de s’approcher tout doucement pour éviter d’éventuels récifs.

La lumière jaune et puissante les attira lentement vers elle. Ils avaient beau plisser les yeux, impossible de distinguer la côte ou le reste du phare. Au moment où ils commencèrent à trouver cela étrange, la lumière se mit à bouger.

Et elle disparut, d’un coup, en même temps que la mer autour commença à s’agiter, à bouillonner… Et à laisser place une gueule immense, pleine de crocs effilés, qui avala le bateau entier.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *