Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Poéto-sculptrice


Se tenant tellement droite qu’elle en était presque penchée en arrière, engoncée dans sa tenue bouffante aux couleurs rouges et ors, dressée dans ses chaussures pointues, et sous un chapeau à la plume arrogante, elle brandit son parchemin devant ses yeux, entre elle et le bâtiment fraîchement terminé en face. C’était un monument en pierre brute, aux surfaces lisses sans aucun détail.

Elle commença son poème, attaquant de façon grandiloquente et pompeuse.

À chaque phrase, la pierre réagit en frissonnant, et des éclats volèrent de partout.

Quand elle eut terminé, sur la façade se dressait quatre colonnades, des bas-reliefs et des frises finement sculptées.


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