Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Pêche à la ligne


Le fil en polyamide tombait à la verticale dans l’océan trouble. Tout au bout, un hameçon y était suspendu, et sur cet hameçon se trouvait un appât. Un asticot alléchant, dont l’odeur se répandait dans l’eau alentour.

Un poisson s’en approcha. Il le fixa de ses yeux gourmands, et ouvrant la bouche, se précipita pour le dévorer.

Au dernier moment, l’asticot se redressa et lui retourna un regard féroce, avant d’ouvrir d’un coup une gueule énorme et d’engloutir le poisson d’une unique bouchée. Il lâcha un rot et recracha un squelette complet.


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