Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

L’étrange cavalier lutin


Jason se grattait la tête en repensant à tout le bazar que le lutin presque noyé avait causé, et aux secours venus le sauver. Ils étaient repartis maintenant depuis un moment, mais lui était resté perturbé. Se doutant que tout le poisson avait dû fuir, il se décida finalement à rentrer chez lui.

Alors qu’il remballait ses affaires, il entendit de petits bruits se rapprocher. Il releva la tête pour regarder ce qui arrivait.

Un cavalier passa en trombe sans s’arrêter. De très petite taille. Et monté sur un hérisson, accroché désespérément à ses rênes, il se faisait ballotter en tout sens, et s’exclamait de douleur à chaque fois qu’il retombait.

Il s’éloigna rapidement, ponctuant sa cavalcade de « Aïe ! » et de « Ouille ! », voire de « Aïe aïe aïe ouille ouille aaaaaaïe ! ».


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