– À tout à l’heure maman ! s’écria Léna.
La petite fille s’élança en courant dans la pente, s’éloignant de la maison à toute allure. Ses cheveux, couleur d’un coucher de soleil, s’étendaient derrière elle dans sa course en une traînée de feu et d’or. Elle arriva rapidement près de la rivière qui coulait paresseusement en bas de la colline, les bras à l’horizontal et le sourire lumineux. Elle gloussa en entendant l’eau glouglouter, et s’approcha d’un rocher couvert d’une mousse de la même couleur que ses yeux.
Riant encore pour elle-même, elle se mit à tapoter sur la pierre en chantonnant une comptine :
Un, deux, trois
Trois à trois
Toi et moi
Ça fait deux
Qui est trois ?
C’est toi !
Elle finit de chanter dans un éclat de rire, se redressa et se mit à parcourir des yeux les environs en tournant sur elle-même.
– Ohé ! Loustik, où es-tu ! appela-t-elle à grand bruit…
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