Pour l’atelier « Lieu de pouvoir » de mon groupe d’écriture. J’en ai écrit plusieurs, que j’ai remis à leur date d’écriture.
Au sol, un pont de pierre sombre et glissante, large de plus d’une dizaine de mètres. Derrière, le mur est fait du même matériau, et sans doute le plafond l’est-il aussi, s’il n’était pas perdu dans l’obscurité des dizaines – ou peut-être des centaines – de mètres plus haut.
Je m’avance sur le pont, car j’aperçois au bout une lumière qui m’attire et m’appelle vers elle. Il me faut presque un quart d’heure pour m’en approcher, et une sensation étrange se fait ressentir – une vibration, fluctuante, mais régulière. Je le vois enfin.
C’est un… c’est… quelque chose, au croisement de quatre ponts de pierre en suspension au-dessus. Ce n’est ni tout à fait organique, ni tout à fait minéral, et c’est immense, peut-être une centaine de mètres. Des filaments de lumière, de la magie à un état si brut qu’elle se matérialise et s’illumine, s’agitent autour au rythme de… d’une pulsation qui me secoue violemment alors que la chose se contracte d’un coup, violemment, et me laisse pantelant.
Je tombe à genoux, les mains au sol, et la regarde en pleurant.
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