Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Fabrique à papier


L’animal devait peser au moins quinze tonnes. Quadrupède, trapu, le cuir épais, il était placide et presque immobile, car ses seuls mouvements étaient ceux de sa mâchoire. Sortant une immense langue râpeuse, il attirait directement de grandes bûches de bois et les mastiquait lentement.

Au bout d’un moment, il recrachait une pâte blanche et baveuse, que des gens devaient ensuite étaler pour faire sécher en de grandes feuilles de papier.


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