Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

En courant


Il claqua la porte derrière lui et s’enfuit en courant dans la nuit. Derrière, les cris de colère le poursuivaient. Alors il accéléra. Balançant ses bras, jetant ses jambes en avant, il courait. Ses larmes s’échappant en traînée argentée, laissant un goût de sel sur ses lèvres, il accéléra encore. La respiration lourde et saccadée, il accéléra encore. Les muscles gourds, il accéléra encore.

Il accéléra encore et encore, toujours plus vite, et soudain il était ailleurs.

,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *