Comment une envie de me décharger, de me vider. De certaines choses, pensées, émotions, sentiments. A l’instar de Ambre, je me retrouve moi aussi avec une envie d’écrire, forte et prenant, cassante même. Mais dans le même temps, mes émotions me bloquent.
J’ai besoin d’écrire, mais pas envie. Je réfléchis à toutes mes idées qui traînent. Gaël, Léna, et poésie en attente. Rien. Autre chose ? Non.
Juste cette sensation, cette impression d’avoir quelque chose de lourd, de bloqué en moi à évacuer, régurgiter une sorte de poids intérieur.
Ou un peu comme si j’avais un boulet accroché à la jambe, et que ma seule solution était de le montrer à la ronde en désespérant que quelqu’un vienne m’en défaire ? Mais pour autant, je n’ai pas le sentiment que quelqu’un pourrait m’en séparer.
Je suis étreint de mélancolie, serait-ce cela le spleen ? En tout cas, ça y ressemble. Je me sens vide, vide de désir, vide de rêves, vide d’envies. Et finalement, je voudrais me vider de ce vide, le recracher pour permettre au reste de revenir. N’est-ce pas en quelque sorte ce que j’essaye de faire ici ?
J’écris au hasard, c’est décousu, mal formulé, très peu compréhensible. Un poème serait sans doute plus adapté si seulement je me sentais de poser en vers ce que je ressens. Du coup, je pose des mots dans une prose mal ficelée, oubliant de suivre un fil rouge et me perdant moi-même au fil de mes propres phrases.
Je ne sais pas ce que j’écris parce que je ne sais pas ce que je ressens, et je ne sais pas ce que je veux.
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