– C’est fini, mon ami
– Marcus ? C’est toi ?
– Oui, c’est bien moi, répondit-il.
Bien que je ne pusse pas le distinguer correctement dans le contre-jour, je le devinai en train de sourire. Tout était soudainement silencieux.
– Mais… Et la guerre ? La guerre est finie ?
– Elle est finie pour toi, oui. Tu as fait ta part.
– Je ne comprends pas, Marcus… Est-ce qu’on a gagné ?
– Tout cela ne te concerne plus. Viens avec moi, tu as le droit de te reposer maintenant. Là où on va, l’herbe est verte, et on mange à sa faim.
J’étais fatigué, si fatigué… J’ai attrapé la main qu’il me tendait.
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