Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Avis de recherche


Sur son arbre, le pinceau à la main, il dessinait le visage de la disparue à même l’écorce. Dès qu’il eut terminé, l’arbre s’agita de manière invisible. L’information descendit les canaux emplis de sève jusqu’aux racines, transita vers le gigantesque réseau de rhizobiums, et grâce à elles passa à la plante voisine. Puis à celle d’après, et ainsi de suite.

L’information fit le chemin inverse, remontant dans tous les arbres à cent kilomètres à la ronde, et en quelques heures le portrait apparut dans tous les troncs noueux de la région.


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