Éric grimpait la côte raide, un pas après l’autre. Soufflant sous l’effort, il finit par arriver au plateau tout en haut, au sol dénudé. Il était battu par un vent, un vent féroce et ancien. Il se tint courbé, ployé face au souffle qu’il prenait de face. Et plus il restait là, plus sa peau se ridait et se crevassait. Il redescendit plus vieux qu’il n’était monté.
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