J’ai écrit cette petite réflexion sur le désintérêt politique. Je ne pense pas qu’il soit complet, mais je trouve l’approche intéressante. Je précise tout de même qu’il s’applique probablement plus à notre convention de la démocratie, la représentative qui en fait n’est pas une démocratie (mais je n’en parlerai pas ici), mais également à la démocratie directe (ou la liquide, pour ceux qui connaissent).
Quel est le problème de la démocratie ? La démocratie donne le pouvoir au peuple. Mais le peuple, en veut-il ? Ou bien va-t-il l’abandonner aux personnes qui, non pas l’acceptent, mais le désirent ? À partir de ce moment, on s’éloigne de la démocratie : le peuple redonne le pouvoir à un groupe de personnes sans plus s’y intéresser. On retombe dans l’oligarchie. Pour obtenir une véritable démocratie, il faudrait alors remédier au problème de désintérêt politique. Ce qui implique de s’interroger sur ses causes.
La rudesse de la vie en est probablement une : se nourrir et s’habiller, soit et sa famille, est souvent une préoccupation plus prenante que l’actualité politique.
Il existe également une problématique d’éducation. Elle est double. L’égalité des chances n’est pas réelle, et certaines personnes ne pourront pas acquérir les compétences leur permettant d’accéder à la vie politique. De plus, l’éducation manque d’introduction au système politique et renforce la scission entre les classes dirigeantes et les autres.
Un dernier problème est celui des médias. Ils possèdent une influence très forte sur la population et peuvent désintéresser ou dissuader l’intérêt des personnes.
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