Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Douleur


Mon cœur brûle et saigne et gèle. Un morceau de roc qui se fissure et s’effrite, s’ouvre et révèle un magma qui se glace et fond. Tout s’effondre. Et les larmes, et la pluie, et les larmes s’écoulent, se déversent en un torrent qui vient, qui crache, qui souffle sur les braises de ma douleur, qui sourde et sourde encore. Ça pue, ça suinte, ça pourrit et ronge les fondations du temple. Et le toit s’effondre, la tempête s’abat, m’inonde et je me noie. Et je brûle.

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